Didier Moreau, pofesseur en Sciences de l’éducation à l’Université de Paris 8, présente dans son cours sur L’éthique de la formation, que la littérature est la première source de l’éducation métamorphique.
La lecture de grandes œuvres de la pensée antique apporte l’imagination et la créativité nécessaire à une autopoïèse, la capacité à se créer soi-même, en apprenant à écouter, à regarder, à observer.
La métamorphose permet comme il le détaille, de devenir un homme en se formant soi-même.
L’éducation métamorphique, prônée par les Stoïciens, pour devenir soi, pour vivre une vie digne d’être vécue, développe la capacité à transformer le hasard de son existence à partir du moment où cette éducation est émancipatrice.
Afin d’apprendre à mieux saisir les situations, il faut se souvenir du fait que l’homme n’est qu’un être inachevé (Georges Lapassade).
L’homme est un progressant, un proficiens, en perfectionnement continuel, par l’éducation, ainsi que par les intentions qu’il se donne en acceptant de se transformer.
La lecture fait se poser des questions. Une réflexion se crée sur ce que l’on cherche, à partir de ce qu’on lit pour arriver vers la compréhension de toute chose tout au long de sa vie.
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